Porte Saint-Nicolas de Beaune en Côte-d'or

Patrimoine classé Patrimoine défensif Patrimoine urbain Porte-de-ville

Porte Saint-Nicolas de Beaune

  • Rue de Lorraine 
  • 21200 Beaune
Porte Saint-Nicolas de Beaune
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Porte Saint-Nicolas de Beaune
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Porte Saint-Nicolas de Beaune
Crédit photo : ~Pyb - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

3e quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Porte Saint-Nicolas : classement par arrêté du 19 mars 1908

Origine et histoire de la Porte Saint-Nicolas

La porte Saint-Nicolas, porte de ville du XVIIIe siècle située rue de Lorraine à Beaune, a été élevée entre 1762 et 1770 à l’emplacement d’une ancienne porte médiévale fortifiée. Sa construction s’inscrit dans le projet du maire Jean‑François Maufoux de transformer en promenade le tronçon des remparts allant de la porte Bretonnière à la porte Saint‑Nicolas ; l’autorisation royale de démolir l’ancienne porte fut obtenue en 1761. Le projet, dressé en 1762 par l’architecte Nicolas Lenoir Le Romain, prévoyait la reconstruction de la porte, l’édification d’un nouveau pont, le logement du portier et une glacière. Le 23 juillet 1762, Théodore Chevignard de Chavigny fit don de 4 800 livres pour participer à l’édification. Jacques Lebrun, charpentier et entrepreneur à Beaune, obtint l’adjudication des travaux en septembre 1762, qui furent surveillés par Denis Lenoir, frère et représentant de l’architecte. La rédaction en latin de l’inscription dédiée à Chavigny fut confiée au père Chappuis lors d’une délibération du 14 mai 1764. La porte fut achevée le 10 mai 1770 et la réception des travaux fut assurée en juillet de la même année par Pierre‑Joseph Antoine, sous‑ingénieur de la Province, pour l’Intendant de Bourgogne. À l’époque de sa mise en service, la porte conservait un portail en bois, les douves n’étaient pas comblées et un pont permanent en assurait l’accès. En 1792, les armoiries de Chavigny furent détruites et la plaque de marbre datée de 1764 enlevée ; elle fut remplacée par des inscriptions peintes et gravées portant notamment « Porte de la Fédération », « La Nation, La Loi, Le Roi » et « Liberté et Égalité ». En 1844, le portail en bois, devenu vétuste, fut remplacé par une grille en fer réalisée par le serrurier beaunois Couturier, dont la réception définitive eut lieu en 1847. Pour dégager la porte, le rempart fut coupé en 1866 et le bureau d’octroi ainsi que la maison du portier furent détruits ; les grilles de fer des portes de la ville furent vendues en 1869. Au XVIIIe siècle, les remparts de Beaune avaient perdu leur fonction militaire — la ville ayant été fortifiée comme place frontière vis‑à‑vis de la Franche‑Comté, annexée en 1678 — et la circulation nord vers Beaune passait par la porte du Bourgneuf, qui possédait un pont‑levis. La porte Saint‑Nicolas a été classée au titre des monuments historiques en 1908.

Liens externes