Crédit photo : Esby (talk) 14:24, 27 March 2010 (UTC) - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune
Frise chronologique
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Époque contemporaine
200
…
500
600
…
1600
2000
Fin du Ier siècle
Construction initiale
Construction initiale Fin du Ier siècle (≈ 195)
Édification des remparts sous le règne d'Auguste.
Ve siècle
Usage médiéval
Usage médiéval Ve siècle (≈ 550)
Les remparts romains restent en usage jusqu'au haut Moyen Âge.
XVIe siècle
Vestiges subsistants
Vestiges subsistants XVIe siècle (≈ 1650)
Des portions des remparts du XVIe siècle subsistent au bord du Rhône.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Restes des remparts : classement par arrêté du 12 juillet 1886 ; Restes du rempart romain sis entre l'ancien Hôtel des Postes et l'ancien Archevêché : classement par arrêté du 7 novembre 1922 ; Restes des remparts du 16s situés au bord du Rhône : inscription par arrêté du 5 juillet 1927
Personnages clés
Auguste
Empereur romain sous le règne duquel les remparts ont été construits.
Origine et histoire
Remparts
Les remparts d'Arles sont les vestiges des murs d'enceinte du castrum de la colonie romaine Arelate, situés dans la commune d'Arles, dans les Bouches‑du‑Rhône. Ils ont été conçus à l'époque romaine et sont restés en usage jusqu'au haut Moyen Âge, puis largement remaniés selon les besoins au fil du temps. Achevé sous le règne de l'empereur Auguste, le rempart initial remonte à la fin du Ier siècle et constituait à la fois un ouvrage défensif et un élément ostentatoire de la nouvelle colonie. Certaines portions médiévales reprennent le tracé romain ; au XIIIe siècle, l'enceinte mesurait environ 2 800 mètres et la porte de la Cavalerie s'insère dans ces remparts médiévaux. Des vestiges du rempart du XVIe siècle subsistent au bord du Rhône. Le tronçon est et sud‑est, approximativement de la porte d'Auguste à la tour des Mourgues, permet encore d'observer les remparts romains, tandis que le tracé entre l'amphithéâtre et le Rhône et dans la partie sud demeure plus hypothétique. Trois types d'appareil témoignent de phases de construction distinctes : un petit appareil régulier, un grand appareil en pierre de taille régulière et le réemploi de gros blocs. Parmi ces réemplois figurent des éléments de monuments funéraires et des parties sculptées d'un arc de triomphe. L'enceinte était flanquée de tours ; la tour des Mourgues est l'une des mieux conservées. Une porte monumentale, la porte d'Auguste — aussi appelée porte d'Italie — desservait une dérivation de la via Aurélia. Les vestiges ont fait l'objet de plusieurs protections au titre des monuments historiques, par des classements et inscriptions distincts, et ils font partie de l'ensemble "Arles, monuments romains et romans" inscrit au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1981. Des documents et des illustrations complètent l'observation sur le terrain, notamment une carte de la ville et de ses remparts au XVIIe siècle, la tour des Mourgues, la porte de la Cavalerie et des portions de rempart construites sur la roche. Des ressources en ligne et des portails consacrés à l'architecture, à l'urbanisme, au patrimoine mondial et aux monuments historiques fournissent des informations complémentaires.