Remparts d'Avallon dans l'Yonne

Patrimoine classé Patrimoine urbain Patrimoine défensif Rempart

Remparts d'Avallon

  • Remparts
  • 89200 Avallon
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Crédit photo : photography taken by Christophe.Finot - Sous licence Creative Commons
Propriété d'un établissement public ; propriété privée ; propriété de la commune

Patrimoine classé

Bastion de la porte auxerroise (cad. 3) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 15) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 16) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 17) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 18) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 31) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 32, 33) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Passage et escaliers (cad. 34) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 35) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 36) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 38) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 39) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 40) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Partiesdes remparts (cad. 45) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Tour d'Auxon et parties des remparts y attenant (cad. 39, 40, 46, 47) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 50) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Bastion de la petite porte et parties des remparts y attenant (cad. 52, 53) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 54) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 55, 57) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 58) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Tour Gaujard et parties des remparts y attenant (cad. 59, 60) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 63, 65) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 66) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts comprenant le jardin du presbytère (cad. 66) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 71) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Tour des Vaudois et parties des remparts (cad. 72, 73) et partie du bastion de la côte Gally (cad. 74) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Tour du Chapître et parties des remparts y attenant (cad. 75, 77) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Partie du bastion de la côte Gally et parties des remparts y attenant (cad. 79, 81) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 271) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 273) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 274) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Tour Gaffey et restes de remparts y attenant (cad. 286) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 352) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 423) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 424) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 425, 426, 427) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Parties des remparts (cad. 428, 429, 430, 431, 432, 433, 434) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926 ; Tour de l'Eschauguet et parties des remparts y attenant (cad. 435) : inscription par arrêté du 6 décembre 1926

Origine et histoire des remparts

Les remparts d'Avallon forment un ensemble de fortifications — tours, murailles, portes et bastions — situés à Avallon (Yonne, Bourgogne-Franche-Comté). La petite ville occupe un promontoire dominant la vallée du Cousin avec un dénivelé d'environ 100 mètres; deux petits affluents du Cousin ont entaillé le plateau et donné au site une configuration en éperon barré. Ce site naturellement protégé a connu une occupation ancienne : oppidum gaulois puis importante ville gallo-romaine. Les habitants ont complété ces défenses naturelles par des fortifications au fil des siècles. Il ne reste rien des enceintes probablement gauloises, gallo-romaines et du haut Moyen Âge, tandis que les phases de construction mieux documentées datent du XIIe siècle, du début du XVe siècle et de la fin du XVIe siècle. À partir de l'époque gallo-romaine, Avallon se développe grâce à sa proximité de la via Agrippa, mais sa prospérité attire des attaques durant le haut Moyen Âge : prise par Savaric, évêque d'Auxerre, en 715, invasions des Sarrasins en 731 et des Normands en 843. Pour se protéger, la cité s'entoure d'une enceinte fortifiée. À la fin du Xe siècle Avallon est convoitée par les ducs de Bourgogne et les rois de France, situation qui perdure jusqu'au rattachement de la Bourgogne au royaume de France après la mort de Charles le Téméraire en 1477 ; l'importance stratégique de la ville tient moins à sa population qu'à son rôle de poste avancé de la Bourgogne face au domaine capétien. En 1002 Otte-Guillaume hérite du duché ; le roi Robert le Pieux annexe le duché en 1004, prend Auxerre en 1005 et assiège Avallon, alors considérée comme « l'une des clés de la province » ; après trois mois de résistance la ville tombe, la population est massacrée ou chassée et les remparts ainsi que le château sont rasés. En 1022 la cité est encore en ruine, réduite à environ 300 habitants, et mettra longtemps à se relever. En 1214 les habitants obtiennent une charte d'affranchissement qui leur permet d'élire leurs échevins et de veiller à la sécurité de la ville ; l'enceinte est alors élargie pour protéger de nouveaux quartiers, des parties existantes sont réparées et les deux portes principales reconstruites. Au XVe siècle, pendant la guerre de Cent Ans, Jean sans Peur et Philippe le Bon renforcent les défenses : Jean sans Peur fait édifier en 1404 la tour Beurdelaine, renforce la porte Auxerroise en 1419 et équipe les tours de bombardes. En 1455 Philippe le Bon adapte les remparts à l'usage des armes à feu, fait élever dix-huit tours — dont six subsistent aujourd'hui — et fait construire la tour de l'Horloge, qui sert de porte, de beffroi et de poste de guet. Parmi les constructions médiévales figurent notamment la tour Beurdelaine (1404), le bastion de la Côte-Gally et la tour Gaujard, construite en 1438. Au XVIIe siècle, la paix du royaume entraîne un désintérêt pour l'entretien des fortifications : la ville loue tours et ouvrages à des particuliers et, à cause de l'étroitesse de l'enceinte, fait abattre ses trois portes principales pour permettre l'extension urbaine en 1764 et 1777. Les vestiges des anciennes fortifications sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 1926. Aujourd'hui Avallon, dite « porte du Morvan », bénéficie du cadre préservé de sa vieille ville aux rues étroites et maisons anciennes; les remparts, tours et bastions contribuent à son charme et à son attractivité touristique. À la fin de la guerre de Cent Ans la ville comptait une vingtaine de tours destinées à sa défense. Parmi les ouvrages subsistants, la tour de l'Escharguet, tour à demi-ronde dotée d'une échauguette et élevée sur deux étages, assurait une surveillance renforcée. En 1522 cette tour est louée pour 100 sous par mois à un chirurgien-barbier chargé de combattre la peste; aux XVIIIe siècle elle est successivement occupée par un vacher puis une vachère; elle appartient aujourd'hui à la commune d'Avallon.

Liens externes