Remparts de Falaise dans le Calvados

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Propriété de la commune ; propriété privée

Période

XIIIe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Origine et histoire des remparts

Les remparts de Falaise forment un ensemble fortifié d'époque médiévale destiné à protéger la ville du Calvados. L'ouvrage maçonné, long d'environ deux kilomètres, adopte la forme d'une étroite ellipse allongée selon un grand axe sud‑ouest/nord‑est, avec une largeur variant de 250 à 900 mètres. La date de construction du premier rempart reste inconnue, mais Henri Iᵉʳ Beauclerc fit entreprendre des travaux de fortification en 1123. L'enceinte comportait une cinquantaine de tours circulaires et six portes dont deux subsistent partiellement. La porte Philippe‑Jean a été édifiée vers 1190 puis reconstruite au XVIIIᵉ siècle. La porte des Cordeliers, dite aussi porte Ogise, présente des phases datées des XIIIᵉ et XVIIᵉ siècles et est flanquée d'une tour cylindrique presque intacte, classée. La porte Lecomte est mentionnée dans les sources aux XIIIᵉ et XIVᵉ siècles et ses vestiges sont inscrits au titre des monuments historiques. La poterne Marescot laisse la trace d'une tour de flanquement et d'autres ouvertures comme la porte Bocey et la porte du Château ont été détruites ; leurs emplacements sont signalés respectivement rue Paul‑Doumer et place du Docteur‑Cailloue. Une partie de l'enceinte fut renforcée au milieu du XVe siècle par les Anglais. La promenade intra‑muros permet d'observer ces ouvrages en suivant la rue du Camp‑Fermé près de la porte Philippe‑Jean et de la porte des Cordeliers, puis les rues Gambetta et du Sergent‑Goubin jusqu'à la porte Lecomte, où subsistent des vestiges des tours de flanquement près de l'église Saint‑Gervais, avant de revenir par les rues Victor‑Hugo et de l'Amiral‑Courbet. Les restes de la porte Lecomte sont inscrits par arrêté du 31 mai 1927 et la porte des Cordeliers est classée par arrêté du 13 mars 1930. Les vestiges de l'enceinte, depuis la porte du Château jusqu'à la porte Philippe‑Jean, couvrent plusieurs segments urbains — rues Porte‑du‑Château et Blâcher, rue Amiral‑Courbet, rues Georges‑Clémenceau, Victor‑Hugo et du Sergent‑Goubin, rue Gambetta, rues Frédéric‑Gaberon et des Cordeliers, rue du Camp‑Fermé, ainsi que la place Guillaume‑le‑Conquérant et la rue de la Porte‑Philippe‑Jean — et ont été inscrits par arrêté du 19 juin 1951.

Liens externes

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