Remparts de Montfort

Crédit photo : Séraphin-Médéric Mieusement (1840–1905) Autres nom - Sous licence Creative Commons

Propriété du département ; propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1400

1500

…

1800

1900

2000

1380

Construction porte Saint-Nicolas

1440-1480

Reconstruction remparts

Fin du XIVe siècle

Début tour Papegault

1819

Transformation prison

1897

Démolition porte Saint-Nicolas

15 décembre 1926

Inscription monuments historiques

1979

Acquisition par la ville

1980-1990

Restauration vestiges

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Partie des remparts appartenant au département : inscription par arrêté du 15 décembre 1926 ; Partie des remparts appartenant à des particuliers : inscription par arrêté du 15 décembre 1926

Personnages clés


Raoul VIII	Seigneur ayant commencé la construction de la tour du Papegault à la fin du XIVe siècle.

Origine et histoire des remparts

Les remparts et le château de Montfort-sur-Meu sont des édifices anciens de la commune de Montfort-sur-Meu, en Ille-et-Vilaine (Bretagne). Les vestiges entouraient autrefois le bourg et sont aujourd’hui principalement visibles au nord, dans le prolongement de la tour du Papegault, le long du Garun, du Meu et du parking de la rue des Douves. Les fortifications ont été reconstruites entre 1440 et 1480. Elles comportaient trois portes : la porte Saint-Jean ou du Boulevard, la porte de Coulon dite porte Blanche sur le Meu — qui servait de corps de garde au Moyen Âge — et la porte Saint-Nicolas ou de l’Horloge, datée de 1380. Plusieurs tours de défense complétaient l’enceinte : la tour du Pas-d'âne dont la base subsiste près du Meu, la tour du Capitaine, la tour de Guitté au confluent des cours d'eau, la tour Beurrouse en regard des jardins du prieuré de Saint-Nicolas, une tour située à environ 25 mètres à l'ouest de la porte Saint-Nicolas, et le donjon ou tour du Papegault. Il ne subsiste aujourd’hui que des vestiges de ces éléments. La porte Saint-Nicolas, qui formait une tour-porte avec un beffroi et des horloges sur deux faces, fut la dernière porte démolie en 1897 au prétexte qu’elle gênait la circulation entre la rue de l'Horloge et la rue Saint-Nicolas. La tour du Papegault est l’élément du château-fort le mieux conservé ; elle aurait été commencée par Raoul VIII à la fin du XIVe siècle et achevée au cours du siècle suivant. On relève aussi des vestiges du châtelet d’accès au château-fort. À la Révolution, le château est déclaré bien national ; la tour est cédée au département puis transformée en prison en 1819. Pour cette nouvelle fonction, des bâtiments annexes et de hauts murs furent établis pour délimiter la cour carcérale. La ville a acquis l’ensemble en 1979, puis des travaux de transformation et de restauration ont été menés dans les années 1980-1990. Les vestiges ont été inscrits au titre des monuments historiques le 15 décembre 1926 ; cette inscription est double, distinguant les parties départementales et les parties privées, et la tour ainsi que les remparts subsistants ont également été portés à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1926. Adresse : 2 rue du Château, 35160 Montfort-sur-Meu.