Remparts de Parthenay dans les Deux-Sèvres

Patrimoine classé Patrimoine urbain Patrimoine défensif Rempart

Remparts de Parthenay

  • Le Bourg
  • 79200 Parthenay
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Crédit photo : Chris j wood - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété privée ; propriété d'une association ; propriété du département ; propriété d'un établissement public ; propriété d'une société privée

Période

1ère moitié XIIIe siècle, 4e quart XVe siècle

Patrimoine classé

Porte Saint-Jacques : classement par arrêté du 27 août 1885 - Pont de la Porte Saint-Jacques : classement par arrêté du 20 novembre 1920 - Porte de la Ville dite porte de la Citadelle ou de l'Horloge : classement par arrêté du 20 novembre 1920 - Parcelle de terrain sise aux abords immédiats de la porte de la Citadelle (cad. A 78) : classement par arrêté du 5 février 1951 - Remparts de la ville basse (cad. AM 22 ; AI 186, 189, 193, 199, 263, 285, 286 ; AK 3 à 5, 11, 58, 59, 61 à 63, 67, 72, 74, 78, 270, 271 ; AL 1 à 4, 33p, 268 ; AN 104, 105, 109, 110, 119) : inscription par arrêté du 16 juin 1992 - Remparts de la citadelle (cad. AM 61, 66, 67, 79, 80, 82, 83, 87, 88, 90 à 94, 107, 115, 117, 118) ; partie des remparts de la ville basse appartenant à la commune, y compris la partie des vestiges de l'église Saint-Jean (cad. AI 196, 297 ; AK 10 ; AL 5, 206, 235, 239, 240p, 246, 252, 267, 276 ; AN 111, 117) : classement par arrêté du 18 septembre 1995 - Remparts avancés de la citadelle, lieudit La Prée, avec la tour trilobée (cad. AB 25, 27 à 30, 102, 103 ; AD 364) : classement par arrêté du 27 mars 2000 - La portion d'enceinte urbaine (cad. AL 285) : classement par arrêté du 20 mars 2003

Origine et histoire des remparts

Les remparts de Parthenay forment un ensemble de fortifications médiévales situées dans la boucle du Thouet, la ville étant bâtie sur un éperon rocheux offrant un site défensif naturel et se trouvant sur un itinéraire secondaire du pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Les ouvrages datent pour l'essentiel de la première moitié du XIIIe siècle, avec des vestiges du XIIe siècle sur le plateau de la citadelle et des éléments plus anciens mis au jour dans un fossé comblé séparant la citadelle de la ville. Sous l'autorité du roi d'Angleterre, la cité fut largement fortifiée entre le XIIe et le XIIIe siècle ; en 1214, Jean sans Terre apporta des fonds pour renforcer la place. La ville fit l'objet de sièges au XVe siècle, notamment en 1419 par Charles VII et en 1486 par Charles VIII ; les fortifications furent démantelées en 1487 après la prise de la ville, puis leur restauration fut autorisée en 1492, suivie de travaux au début du XVIe siècle. Après les guerres de religion, les remparts perdirent leur importance militaire et subirent des démolitions.

Les défenses s'organisent sur trois niveaux : une enceinte urbaine extérieure, une enceinte intérieure dite de la citadelle et le château, qui constituait la troisième ligne de défense avec une muraille ponctuée de tours rondes dominant la ville. L'enceinte urbaine, longue d'environ trois kilomètres et rythmée de tours circulaires, est restée globalement intacte au nord et à l'ouest en raison du plateau rocheux ; au sud et à l'est, elle a été détruite principalement au XIXe siècle lors du développement urbain, et les fossés qui la complétaient ont été comblés à la même époque. Quatre portes structuraient l'enceinte : la porte Saint-Jacques, au nord, toujours en place et flanquée de deux tours elliptiques à toit plat bordé de créneaux, précédée d'un pont fortifié enjambant le Thouet ; la porte du Bourg-Belay à l'est ; la porte du Marchioux, au sud-est, détruite pendant la Restauration ; et la porte du Sépulcre, au sud, également disparue.

Les fortifications de la citadelle, reliées à la fois au château et à l'enceinte extérieure, sont établies sur un promontoire rocheux et ne s'ouvrent vers l'extérieur que par la porte de la Citadelle, dite tour de l'Horloge. Cette entrée, châtelet formé de deux grosses tours en amande percées d'archères, reprend le vocabulaire défensif de la porte Saint-Jacques et donne accès au quartier seigneurial. De nombreuses parties des remparts et plusieurs portes subsistantes ont fait l'objet de protections au titre des monuments historiques : la porte Saint-Jacques et son pont, la porte de la Citadelle, des portions des remparts de la citadelle et de la ville basse ainsi que d'autres tronçons ont été classés ou inscrits entre 1885 et 2003.

Liens externes