Remparts à Die dans la Drôme

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  • 26150 Die
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Crédit photo : Fabien Bièvre-Perrin - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété privée

Patrimoine classé

Tour ronde faisant partie des remparts et située boulevard du Gagnard en face de l'immeuble, numéro 24 : classement par arrêté du 13 octobre 1921 ; Tour carrée et partie de courtine adjacente dépendant des remparts à l'Est de la ville et situées boulevard du Gagnard au bas de la rue conduisant à l'Hôtel de Ville : classement par arrêté du 13 octobre 1921 ; Parties Nord des remparts comprises entre l'hôpital et le lieu-dit les Fondeaux et délimitées par des teintes roses et bleues sur le plan annexé à l'arrêté : classement par arrêté du 14 décembre 1922

Origine et histoire

Les remparts de Die (Drôme) forment un ensemble de tours et de murailles d'origine romaine, estimées au IIIe siècle, conçu pour protéger la ville des intrusions germaniques et bagaudes ; ils constituent le seul monument d'époque romaine encore visible dans le département. Certaines parties ont été classées monuments historiques par arrêtés des 13 octobre 1921 et 14 décembre 1922, notamment une tour ronde boulevard du Gagnard (en face du n°24), une tour carrée avec une portion de courtine à l'est de la ville, et des sections nord situées entre l'hôpital et le lieu-dit Les Fondeaux, délimitées sur le plan annexé à l'arrêté. Les fortifications ont été agrandies et remaniées au Moyen Âge et durant les guerres de Religion ; au XVIIe siècle, des bastions y ont été ajoutés, dont quelques vestiges subsistent encore. À partir de 1820, de nombreux pans de mur ont été démolis pour laisser place à des habitations ou servir de carrière de matériaux, la fonction défensive ayant disparu. L'usure du temps et les intempéries ont provoqué des effondrements ; en 2011 des éboulements rue de la Citadelle ont entraîné la fermeture du parking à l'entrée du centre hospitalier et des travaux de consolidation ont été réalisés pour stabiliser les secteurs endommagés. L'enceinte mesure environ 2 km de longueur, 4 m d'épaisseur et 8 m de hauteur, protégeant une surface d'environ 27 hectares. Elle comprend près d'une soixantaine de tours de formes variées — carrées, semi‑circulaires ou à sept pans, cette dernière forme étant qualifiée d'unique dans le monde romain — et témoigne de la réutilisation de matériaux provenant d'édifices antérieurs, comme dalles, tambours de colonnes et pierres taillées. La porte Saint‑Marcel, partie intégrante de l'enceinte antique et datée du IIIe–IVe siècle, porte le nom d'un évêque du Ve siècle, Marcel de Die, réputé inhumé à La Roquette ; au Moyen Âge elle a été déplacée dans la ligne de défense et dotée d'aménagements tels qu'un pont‑levis et des mâchicoulis, et elle reste fermée par une porte monumentale flanquée de deux tours semi‑circulaires. La galerie présente des vues de la zone nord des remparts, des détails et perspectives intérieures et extérieures de la porte Saint‑Marcel, ainsi que d'une porte murée. Pour approfondir, on peut consulter la liste des monuments historiques de la Drôme, les notices Mérimée et le plan local d'urbanisme de la commune.

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