Naissance de Chabert 1185 (≈ 1185)
Naissance de Chabert de Barbaira, célèbre seigneur du château.
1210
Siège du château
Siège du château 1210 (≈ 1210)
Siège du château lors de la croisade des albigeois.
XIe et XIIe siècles
Construction initiale
Construction initiale XIe et XIIe siècles (≈ 1250)
Édification du donjon et de la chapelle du château.
1926
Inscription historique
Inscription historique 1926 (≈ 1926)
Inscription des vestiges au titre des monuments historiques.
1942
Protection du site
Protection du site 1942 (≈ 1942)
Protection des ruines comme site naturel.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Château de Miramont (restes) (cad. B 213) : inscription par arrêté du 17 février 1926
Personnages clés
Alaric
Roi wisigoth potentiellement lié à la fondation du château.
Chabert de Barbaira
Seigneur du château, chevalier occitan fidèle à la cause cathare.
Pierre des Vaux de Cernay
Chroniqueur ayant évoqué le siège du château en 1210.
Origine et histoire du Château de Miramont
Les restes du château de Miramont se dressent sur la Montagne d'Alaric, au-dessus de la commune de Barbaira (Aude). Édifié aux XIe et XIIe siècles, l'édifice ne conserve que quelques pans de murs : le mur sud d'un donjon quadrangulaire, les quatre murs d'une chapelle et des vestiges de deux enceintes. La forteresse servait de poste avancé pour la cité de Carcassonne. Plusieurs hypothèses existent quant à sa fondation : certains auteurs l'attribuent au roi wisigoth Alaric, d'autres aux seigneurs de Capendu, venus après la croisade albigeoise. En 1185, le château est connu comme le lieu de naissance du seigneur le plus fameux, Chabert de Barbaira, chevalier occitan fidèle à la cause cathare. Lors de la croisade des albigeois, il fut assiégé en 1210 ; Pierre des Vaux de Cernay évoque ce siège dans sa chronique et le qualifie d'échec des croisés en raison de mauvaises conditions climatiques. L'origine de la place forte pourrait remonter à l'époque carolingienne, voire wisigothique, mais aucune étude historique approfondie n'a encore été réalisée. Les vestiges ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1926, et les "ruines du château" sont protégées comme site naturel depuis 1942.