Restes du château fort à Alleuze dans le Cantal

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Restes du château fort

  • D40
  • 15100 Alleuze
Restes du château fort
Restes du château fort
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Restes du château fort
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Restes du château fort
Restes du château fort
Restes du château fort
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Restes du château fort
Restes du château fort
Restes du château fort
Crédit photo : P. Danilo Royet - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIVe siècle, XVe siècle

Patrimoine classé

Château (restes du) : inscription par arrêté du 9 mars 1927

Origine et histoire du Château d'Alleuze

Le château d'Alleuze, dont les vestiges sont désignés sous l'appellation « restes du château fort », se dresse sur un promontoire de la commune d'Alleuze (Cantal), en contrebas du village de la Barge et dominant la rivière d'Alleuze, dont la partie terminale fait partie de la retenue du barrage de Grandval. Selon les sources, son origine est située au XIIe siècle et sa construction pourrait remonter à la fin du XIIIe siècle ; il présente toutefois un plan caractéristique des édifices du XIVe siècle, de forme carrée et flanqué de tours rondes. Possédé au XIIe siècle par Béraud VIII de Mercœur, puis par les évêques de Clermont, il constituait un poste avancé de la citadelle de Saint-Flour et n'a jamais été une résidence royale, mais une place défensive habitée par des soldats et leurs capitaines. Au cours de la guerre de Cent Ans, des routiers tels qu'Aymerigot Marchès ou Bernard de Garlan s'emparèrent du château selon les récits, la garnison y étant très réduite. Les habitants de Saint-Flour incendièrent le château en 1405 pour en chasser ces brigands ; le seigneur obligea ensuite la ville à le rebâtir et il fut reconstruit en 1411 sur le plan de l'ancien édifice. Une rumeur propagée par Pierre Mercier contribua à la panique avant la destruction de 1405, épisode qui donna lieu à des procédures judiciaires. Pris par les Huguenots en 1575, l'ouvrage vit par la suite ses tours utilisées comme geôles par les évêques de Clermont. Archambaud de Bourbon acquit le château de la famille de Mercœur pour y maintenir une garnison permanente assurant la sûreté de la place de Saint-Flour. Aujourd'hui l'édifice est en ruine et maintenu dans cet état ; il est accompagné de la chapelle Saint-Illide, reconstruite au XVe siècle. Les vestiges du château font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 9 mars 1927. L'isolement du site a contribué à le préserver d'une destruction complète, et ses restes conservent le souvenir de sa fonction militaire défensive. Le site a également servi de décor au cinéma, apparaissant notamment dans La Grande Vadrouille, dans Une partie d'Un homme de trop de Costa-Gavras et dans L'Extraterrestre de Didier Bourdon. Pour approfondir l'étude du château, on peut se référer aux travaux de Jean-Baptiste de Ribier du Châtelet, à l'ouvrage de Pierre Chassang consacré à Alleuze et à la réédition des travaux de Marcelin Boudet sur Bernard de Garlan, ainsi qu'aux ressources documentaires disponibles sur Mérimée et Wikimedia Commons.

Liens externes