Ruines du château de Birkenfels à Ottrott dans le Bas-Rhin

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Ruines du château de Birkenfels

  • Hertztalrain D426
  • 67530 Ottrott
Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
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Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
Ruines du château de Birkenfels
Crédit photo : Richieman - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Période

XIIIe siècle, XVe siècle

Patrimoine classé

Château de Birkenfels (ruines) (cad. A 85) : classement par arrêté du 16 novembre 1984

Origine et histoire du Château du Birkenfels

Les ruines du château de Birkenfels, situées dans la forêt d'Obernai sur la commune d'Ottrott (Bas-Rhin), sont classées monument historique depuis le 16 novembre 1984. Selon les études archéologiques et historiques, la construction remonterait aux environs de 1260 et la première mention écrite date de 1289. Il est possible que Burkhard Beger, un ministériel de l'évêque de Strasbourg, ait fait édifier le château, implanté sur le domaine d'Obernai, terre impériale sur laquelle ni les Beger ni l'évêque ne disposaient de droits. La première mention de 1289 intervient lorsque Rodolphe de Habsbourg régularise l'occupation du terrain contre un loyer annuel d'une livre de cire payable à la chapelle de la Vierge d'Obernai. Le château n'avait apparemment pas de valeur stratégique et sa construction s'explique surtout par la volonté des ministériaux Beger d'affirmer leur appartenance à la noblesse. Les sources sont peu nombreuses et, malgré les fouilles menées par l'ASAM, l'histoire demeure imprécise. Les observations archéologiques indiquent un remaniement de la basse-cour et du système de défense de l'entrée à la fin du XVe siècle, et l'on attribue au XIVe siècle un incendie suivi d'une restauration au XVe siècle ; toutefois, aucune trace d'incendie n'a été mise en évidence dans les secteurs fouillés ni dans les archives consultées. Le château appartint aux Beger jusqu'en 1532, puis passa à la famille de Mundolsheim jusqu'à la Révolution française ; il tomba en ruines après la guerre de Trente Ans et fut ensuite cédé à la ville d'Obernai. Il fait aujourd'hui partie de la forêt indivise d'Obernai-Bernardswiller et avait pour fonction de contrôler l'ancienne route romaine reliant le mont Sainte-Odile au Champ du Feu et à la vallée de la Bruche. Des vestiges subsistent : on note un donjon pentagonal dont la construction, commencée dans la seconde moitié du XIIIe siècle, semble n'avoir jamais été achevée, comme l'attestent des blocs encore stockés dans le fossé. À la base du donjon, une pièce aménagée en geôle, accessible par une trappe et pourvue d'une latrine, a été mise au jour. On conserve également des restes de tour et une cour intérieure, mais l'ensemble du château n'existe plus que sous forme de ruines.

Liens externes