Ruines du château et terrain qui entoure ces ruines à Allègre en Haute-Loire

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Ruines du château et terrain qui entoure ces ruines

  • 8 Rue des Clostres
  • 43270 Allègre
Ruines du château et terrain qui entoure ces ruines
Ruines du château et terrain qui entoure ces ruines
Ruines du château et terrain qui entoure ces ruines
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Ruines du château et terrain qui entoure ces ruines
Ruines du château et terrain qui entoure ces ruines
Ruines du château et terrain qui entoure ces ruines
Ruines du château et terrain qui entoure ces ruines
Ruines du château et terrain qui entoure ces ruines
Crédit photo : Torsade de Pointes - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIVe siècle, XVe siècle

Patrimoine classé

Château (ruines) et terrain qui entoure ces ruines (cad. E 2) : classement par arrêté du 11 décembre 1935

Origine et histoire du Château d'Allègre

Les ruines actuelles se réduisent aux deux angles en forme de tour de l'ancien donjon, entre lesquels subsistent les mâchicoulis du chemin de ronde, ainsi qu'à la base d'une tour d'angle de l'enceinte. Siège de la seconde baronnie d'Auvergne, le château d'Allègre, situé sur la commune d'Allègre (Haute-Loire), a été construit vers la fin du XIVe siècle selon un plan comportant trois enceintes fortifiées. Il a subi plusieurs sièges pendant la guerre de Cent Ans et encore contre la Ligue en 1593. Armand IV d'Alègre devient baron en 1343 ; en 1361 Arnaud attaque le château et Armand IV est tué durant le siège par Thomas de La Marche, sa veuve Alix de Chalençon restant alors à Allègre. En 1364, Bertrand de Saint-Nectaire revendique l'héritage et chasse Alix de la forteresse ; celle-ci demande l'appui de Jean Ier de Berry, qui reconquiert le château après six mois de siège. Jean II d'Armagnac assure ensuite la garde de la place. Après le décès d'Alix, le duc de Berry donne la baronnie à Morinot de Tourzel en 1385 ; celui-ci entreprend des réparations et la construction de la muraille d'enceinte, travaux poursuivis par son fils Yves Ier, qui orne le château d'une frise de mâchicoulis tréflés. À son apogée, l'ouvrage comptait vingt‑trois tours et figura parmi les plus importants et les plus remarquables de la région. Le château est ravagé par un incendie le 15 novembre 1698 : un feu parti de la cheminée de la salle haute embrase les charpentes et la toiture du pavillon contenant les papiers appelés « le Trésor », et l'édifice est détruit en moins de cinq heures malgré l'intervention d'environ cinq cents personnes. Il n'est pas totalement abandonné : en janvier 1699 Yves V de Tourzel entreprend des réparations des communs puis du château, reprises ensuite par son gendre, sans que l'ensemble ne retrouve son ancien lustre. Devenu propriété communale après la Révolution, le site a servi de carrière de matériaux de construction. Le monument est classé au titre des monuments historiques depuis le 11 décembre 1935.

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