Construction initiale XIVe siècle (≈ 1450)
Édification probable de la tour pour surveiller un gué sur le Lot.
XVIIe siècle
Tour ronde
Tour ronde XVIIe siècle (≈ 1750)
Construction de la tour ronde avec escalier à vis.
1778
Décoration intérieure
Décoration intérieure 1778 (≈ 1778)
Date portée sur une plaque de cheminée monogrammée.
1853
Rachat des communs
Rachat des communs 1853 (≈ 1853)
Rachat des communs par Louis Léon Trenty.
Seconde moitié du XVIIIe siècle
Agrandissement et réaménagement
Agrandissement et réaménagement Seconde moitié du XVIIIe siècle (≈ 1875)
Travaux d'agrandissement et d'aménagement pour Pierre Trenty.
1986
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1986 (≈ 1986)
La maison est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les façades et les toitures, y compris la terrasse avec son escalier (cad. AC 123) : inscription par arrêté du 1er septembre 1986
Personnages clés
Pierre Trenty
Maître de forges et papetier, responsable de l'agrandissement et du réaménagement de la demeure au XVIIIe siècle.
Louis Léon Trenty
Acheteur des communs en 1853.
Origine et histoire de la Tour du Caraillé
La maison dite Tour de Caraillé est située au n°3 de la rue Belhomme, à Fumel (Lot‑et‑Garonne). À l'origine, l'édifice a probablement été édifié pour surveiller un gué sur le Lot et un moulin voisin. L'immeuble se compose de deux parties distinctes. La plus ancienne, établie sur une cave voûtée où subsistent deux meurtrières, comporte une tour ronde qui renfermait un escalier à vis ; cette portion, côté rue, paraît dater du XVIIe siècle. La partie plus récente s'inspire du château de Fumel : une terrasse à balustres repose sur trois grandes arcades formant une galerie voûtée d'arêtes qui donne accès à une vaste cave voûtée en plein cintre. La demeure appartient à la famille Trenty depuis au moins le XVIIIe siècle et a vraisemblablement été agrandie et réaménagée pour Pierre Trenty, maître de forges et papetier, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Parmi les aménagements figurent une galerie, des terrasses, des percements en arc segmentaire et une décoration intérieure ; une plaque de cheminée monogrammée porterait la date 1778. Les communs, au nord, ont été occupés par la caserne de gendarmerie de Fumel entre la période révolutionnaire et 1842, puis rachetés par Louis Léon Trenty en 1853. Le bras de la Lémance, qui passe au pied de la maison, a été canalisé au XXe siècle. Il est possible qu'un édifice fortifié, datable de la fin du Moyen Âge, se trouvât près de la confluence de la Lémance et du Lot, en relation avec le gué et les moulins. La maison a été inscrite au titre des monuments historiques le 1er septembre 1986.