Tour du Caraillé de Fumel dans le Lot-et-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine défensif Maison classée MH

Tour du Caraillé de Fumel

  • 3 Rue Belhomme
  • 47500 Fumel
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIVe siècle
Construction initiale
XVIIe siècle
Tour ronde
1778
Décoration intérieure
1853
Rachat des communs
Seconde moitié du XVIIIe siècle
Agrandissement et réaménagement
1986
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les façades et les toitures, y compris la terrasse avec son escalier (cad. AC 123) : inscription par arrêté du 1er septembre 1986

Personnages clés

Pierre Trenty Maître de forges et papetier, responsable de l'agrandissement et du réaménagement de la demeure au XVIIIe siècle.
Louis Léon Trenty Acheteur des communs en 1853.

Origine et histoire de la Tour du Caraillé

La maison dite Tour de Caraillé est située au n°3 de la rue Belhomme, à Fumel (Lot‑et‑Garonne). À l'origine, l'édifice a probablement été édifié pour surveiller un gué sur le Lot et un moulin voisin. L'immeuble se compose de deux parties distinctes. La plus ancienne, établie sur une cave voûtée où subsistent deux meurtrières, comporte une tour ronde qui renfermait un escalier à vis ; cette portion, côté rue, paraît dater du XVIIe siècle. La partie plus récente s'inspire du château de Fumel : une terrasse à balustres repose sur trois grandes arcades formant une galerie voûtée d'arêtes qui donne accès à une vaste cave voûtée en plein cintre. La demeure appartient à la famille Trenty depuis au moins le XVIIIe siècle et a vraisemblablement été agrandie et réaménagée pour Pierre Trenty, maître de forges et papetier, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Parmi les aménagements figurent une galerie, des terrasses, des percements en arc segmentaire et une décoration intérieure ; une plaque de cheminée monogrammée porterait la date 1778. Les communs, au nord, ont été occupés par la caserne de gendarmerie de Fumel entre la période révolutionnaire et 1842, puis rachetés par Louis Léon Trenty en 1853. Le bras de la Lémance, qui passe au pied de la maison, a été canalisé au XXe siècle. Il est possible qu'un édifice fortifié, datable de la fin du Moyen Âge, se trouvât près de la confluence de la Lémance et du Lot, en relation avec le gué et les moulins. La maison a été inscrite au titre des monuments historiques le 1er septembre 1986.

Liens externes