Château de Gagemont à Saint-Martin-lès-Melle dans les Deux-Sèvres

Propriété privée

Frise chronologique

Patrimoine classé

Personnages clés

Origine et histoire du Château de Gagemont

Le fief de Gagemon est cité dès le XIVe siècle. Le logis, de plan rectangulaire, est flanqué de deux tours rondes sur l'élévation sud‑ouest et d'une tour polygonale au centre de l'élévation nord‑est. L'ensemble pourrait remonter à la fin du Moyen Âge, dont une partie du gros‑œuvre semble dater du XVe siècle : Pierre de Gascougnolle est mentionné en 1404 et Guillaume Maynaud en 1465. Le pigeonnier, bâti vers 1565, a été arasé à une date inconnue. Le domaine, enclos de murs, a appartenu aux Prevost dits de Gagemont du début du XVIIe siècle au troisième quart du XIXe siècle, puis à la famille Montalembert d'Esse. D'importants travaux de restauration ont été menés au début du XIXe siècle, avant 1835, avec adjonction ou transformation des ailes latérales avant 1832. En 1837 une remise à voiture fut édifiée au sud‑est du château ; à la même époque on procéda à l'exhaussement des tours et du logis et au percement de baies en travées régulières. Après 1840 furent construits de nouveaux communs et les pavillons latéraux furent agrandis, englobant en partie les deux tours rondes. En 1842 la veuve de Louis Charles Auguste Prevost fit édifier une chapelle funéraire dédiée à saint Louis et saint Augustin, œuvre de Jean Dulin, architecte départemental de la Vienne. Dès 1848 le service de cette chapelle fut rattaché à la cure de Saint‑Romans‑lès‑Melle et une messe dominicale y fut célébrée. Vers 1870 une remise fut construite au nord. Entre 1880 et 1912, et plus précisément selon certaines mentions entre 1886 et 1912, une grille en fonte fut placée à l'entrée du parc ; sa pose est attribuée à Paul Henri Texier d'Arnoult, alors propriétaire. Une métairie située au sud‑ouest du château appartenait encore au domaine au début du XXe siècle. Au cours du XIXe siècle le logis fut profondément altéré par le percement de baies rectangulaires, la création d'un troisième niveau sous comble et la construction de deux pavillons bas sur les élévations latérales. Le parc, réaménagé lors de la restauration conduite par les propriétaires actuels entre 1966 et 1968, est clos de murs et comprend un potager, un verger, un bois de buis, une charmille, des jardins et des allées ponctuées de plusieurs bassins d'agrément. Un salon d'été à l'entrée du potager et un ancien bâtiment à arches avec sous‑sol se situent également dans le parc. Parmi les éléments intérieurs, une des cheminées est un remploi récent provenant du manoir de la Groie à Chail.

Liens externes

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