Musée archéologique de Nîmes dans le Gard

Musée Vestiges Gallo-romain Musée d'Archéologie gallo-romaine

Musée archéologique de Nîmes

  • 13 Boulevard Amiral Courbet
  • 30000 Nîmes
Musée archéologique de Nîmes
Musée archéologique de Nîmes
Musée archéologique de Nîmes
Musée archéologique de Nîmes
Musée archéologique de Nîmes
Crédit photo : Millevache - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1673-1678
Construction de l'église
1823
Création du premier musée
1896
Inauguration du musée archéologique
1920
Fondation de l'École antique
2018
Ouverture du musée de la Romanité
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Chapelle (cad. EY 537) : classement par arrêté du 23 juillet 1973 L'ancien collège et la galerie Jules-Salles, à l'exception de la partie classée, situés 13 boulevard Amiral-Courbet et 19, Grand'Rue (cad. EY 536, 567) : inscription par arrêté du 14 janvier 1999

Personnages clés

Père Matthieu de Mourgues Jésuite concepteur de l'église construite entre 1673 et 1678.
Émile Reinaud Maire de Nîmes ayant inauguré le musée archéologique en 1896.
Gustave Domjean Initiateur de la création de l'École antique de Nîmes.
Félix Mazauric Responsable du projet de l'École antique de Nîmes, conservateur du musée.
Émile Espérandieu Conservateur du musée et successeur de Félix Mazauric.
Gabriel Carrière Conservateur du musée de 1896 à 1902.
Victor Lassalle Conservateur du musée de 1955 à 1979.
Pierre Garmy Conservateur du musée de 1979 à 1985.
Dominique Darde Conservateur du musée de 1985 à 2018.

Origine et histoire du Musée archéologique

L'ancien collège des Jésuites abrite le musée archéologique et ses bâtiments furent également affectés à la bibliothèque municipale et au musée d'histoire naturelle. La construction de l'église, conçue par le père Matthieu de Mourgues, fut entreprise en 1673 et achevée en 1678. L'édifice combine les principes de l'église à nef unique et du plan central. Un très vaste transept s'ouvre d'un côté sur une abside à trois pans précédée d'un chœur et de l'autre sur une courte nef. L'élévation intérieure est interrompue par des tribunes établies à la hauteur du chœur et de la nef, ainsi que par un balcon dans le transept et au revers de la façade. Ce balcon repose sur des appuis en fer forgé ornés, entre autres, des initiales de la Compagnie de Jésus. Au revers de la façade occidentale, deux escaliers à vis conduisent à un second étage de tribune puis au toit. L'abside est couverte par une demi-coupole à pans, tandis que le transept et la nef sont coiffés de coupoles sur plan circulaire et elliptique. Chaque coupole est éclairée par un lanternon central saillant sur la toiture ; s'y ajoutent deux tourelles d'escalier et deux clochetons. La façade occidentale, amortie en fronton, est divisée en cinq travées et décorée de deux ordres ; des colonnes engagées y encadrent des niches.

Un premier musée avait été créé en 1823 dans la Maison Carrée. À la fin du XIXe siècle, les autorités locales décidèrent d'installer les collections lapidaires archéologiques dans une partie de l'ancien collège des Jésuites. Le nouveau musée archéologique de Nîmes fut inauguré en 1896 par le maire Émile Reinaud et présentait de très nombreux objets issus de fouilles, pour la plupart locales. Une part importante des collections a depuis été transférée au musée de la Romanité, face aux arènes romaines, ouvert en 2018.

L'École antique de Nîmes, société savante fondée en 1920 et installée au musée, a pour objet la diffusion des connaissances sur l'archéologie et l'histoire de la région, de la préhistoire au Moyen Âge. Elle contribue à enrichir la bibliothèque du musée, organise conférences et visites de sites et publie chaque année le Bulletin de l'École antique. Ses activités se déroulent en deux sessions : une session d'hiver avec une conférence mensuelle et une session d'été concentrée sur une semaine en juillet. L'initiative de sa création revient à Gustave Domjean, qui, en 1917, chargea Félix Mazauric d'en préciser le projet ; Mazauric mourut en 1919. En 1920, le projet aboutit grâce au soutien d'Émile Espérandieu, qui venait de succéder à Mazauric à la tête des musées archéologiques de la ville.

Parmi les conservateurs se succédèrent Gabriel Carrière (1896-1902), Félix Mazauric (1906-1919), Émile Espérandieu (1919-1939), Victor Lassalle (1955-1979), Pierre Garmy (1979-1985) et Dominique Darde (1985-2018).

Liens externes