Couvent des Carmes de Mortemart

Photo de Couvent des Carmes de Mortemart

Crédit photo : Nitot - Sous licence Creative Commons

Propriété de la commune ; propriété privée

Période

XVIIe siècle, 1ère moitié XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Extérieurs du portail d'entrée, du corps de logis, des deux ailes en retour, des deux pavillons corniers et de l'ancien hôpital (cad. A 370 à 373) : inscription par arrêté du 21 mai 1990 ; Les deux escaliers monumentaux ; peintures murales du passage voûté d'entrée ; décor peint de la salle du premier étage du pavillon nord-est ; plafond peint de la salle du rez-de-chaussée de l'aile est (cad. A 371 à 373) : classement par arrêté du 21 mai 1990 ; Intérieurs : du portail d'entrée ; du corps de logis, des deux ailes en retour et des deux pavillons corniers ; de l'ancien hôpital. Sol des parcelles (cad. A 370 à 373) : inscription par arrêté du 26 mai 1994

Origine et histoire du Couvent des Carmes

L'ancien couvent des Carmes, situé à Mortemart (Haute-Vienne), a été fondé en 1329 par le cardinal Gauvain de Mortemart pour l'entretien de l'hôpital construit près de son portail d'entrée. Il subit pillages et dégradations lors des guerres franco-anglaises du XIVe siècle, puis des guerres de Religion au XVIe siècle. Des travaux sont réalisés à la fin du XVIIe siècle et dans la première partie du XVIIIe siècle. L'aile sud, qui abritait l'église, a été démolie en 1850 pour l'établissement de la route départementale ; l'église existait encore en 1820 et ses lambris furent réemployés dans l'église paroissiale. Les vestiges du cloître ont été démolis en 1935. Jusqu'en 1850, les trois ailes en U formaient un quadrilatère dont la cour était fermée au sud par l'église. L'aile ouest conserve un porche-passage dont la voûte est ornée de cartouches à volutes et de motifs floraux peints, et l'escalier du corps central porte des vestiges d'un décor peint daté de 1761. Le pavillon nord-est conserve au premier étage une salle peinte, et l'aile est comprend une grande salle au plafond à la française peint en camaïeu bleu. Le monument bénéficie de protections au titre des monuments historiques : classement en 1990 et inscriptions en 1990 et 1994.