Origine et histoire de l'Église Saint-Antoine-l'Ermite
L'église Saint-Antoine-l'Ermite, construite dans les années 1200 sous le vocable de Notre-Dame et saint Antoine l'ermite, ne conserve essentiellement que son clocher-porche médiéval. Le premier niveau du clocher, daté de 1190-1220, présente quelques chapiteaux romans sculptés de feuillages et de masques ; au second niveau, une coupole est percée d'un oculus. Le beffroi, en partie roman, est accompagné d'une tourelle d'escalier à vis ajoutée au XIXe siècle. Ce clocher-porche et son décor sculpté constituent un repère important entre l'art roman et le gothique en Limousin. En 1318, l'église d'Egletons était une annexe de celle de Rosiers. Déjà en très mauvais état en 1740, elle a été restaurée entre 1748 et 1750, puis réparée au sanctuaire en 1776 et de nouveau en 1786 ; à cette époque, le chaume a été remplacé par des bardeaux. D'importants travaux ont été menés par l'architecte Bardon entre 1880 et 1886 : la nef a été reconstruite dans le style ogival, les anciennes chapelles latérales ont été remplacées par des collatéraux voûtés d'arêtes, un transept a été ajouté et l'abside demi-circulaire reprise et surhaussée. Les contreforts et le portail donnant sur la nef ont également été refaits à la fin du XIXe siècle. Des vitraux contemporains ont été réalisés par Blanchet et Lesage en 1957.