Abbaye de La Ferté à Saint-Ambreuil en Saône-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Abbaye

Abbaye de La Ferté

  • La Ferté
  • 71240 Saint-Ambreuil
Abbaye de La Ferté
Abbaye de La Ferté
Abbaye de La Ferté
Abbaye de La Ferté
Abbaye de La Ferté
Abbaye de La Ferté
Abbaye de La Ferté
Abbaye de La Ferté
Abbaye de La Ferté
Crédit photo : PHILDIC - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

4e quart XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Logis abbatial des XVIIe et XVIIIe siècles ; communs, y compris la chapelle ; orangerie ; mur de clôture ; emprise au sol de l'ancienne abbaye (cad. B 187 à 203, 421, 422) : classement par arrêté du 5 juillet 1993

Origine et histoire de l'Abbaye de La Ferté

Le château de la Ferté‑sur‑Grosne, situé sur la commune de Saint‑Ambreuil en Saône‑et‑Loire, occupe le site d’une ancienne abbaye cistercienne près de la Grosne. L’abbaye de La Ferté est la première fille de l’abbaye de Cîteaux, fondée en 1113. L’édifice a d’abord servi de logis abbatial jusqu’à la Révolution française ; son décor intérieur a été réaménagé par l’architecte Rameau en 1777. La disparition des bâtiments religieux environnants a conduit à son classement parmi les châteaux de la région. Depuis une vingtaine d’années, il fait partie des quatorze lieux d’exception ouverts au public au sein de « La Route des châteaux en Bourgogne du Sud ». Classé au titre des monuments historiques depuis le 5 juillet 1993, il reste une propriété privée appartenant aux descendants du député Jean‑Baptiste Humblot. Architectoniquement, la construction présente un long bâtiment de plan rectangulaire flanqué, aux extrémités de sa façade ouest, de deux pavillons légèrement plus élevés et, au centre, d’un avant‑corps robuste de trois travées. Le rez‑de‑chaussée et les chaînes d’angle sont traités en bossage en table et sont surmontés de vases d’ornement. Des pilastres ioniques montent de part et d’autre des fenêtres de l’étage ; leurs socles reposent sur une corniche qui forme devant chaque fenêtre un petit balcon équipé d’un appui‑corps en fer forgé. Ces pilastres, prolongés par des tables à gouttes, soutiennent un épais entablement couronné d’un grand fronton orné d’un cartouche entouré d’enroulements et de feuillages. Des jardins à l’anglaise ont été aménagés à l’emplacement des bâtiments disparus. En 1791, l’ensemble fut vendu à Jean‑Marie et Joseph Passaut, qui le revendèrent trois jours plus tard à Jean‑Baptiste Humblot en se réservant la moitié des matériaux provenant de la démolition de l’église et des bâtiments occupant deux côtés du quadrilatère entourant le cloître ; le logis abbatial situé à l’ouest fut laissé à l’acquéreur. Au XXe siècle, la propriété appartint au baron A. Thenard, descendant du chimiste Louis Jacques Thénard ; le grand‑père de son épouse, Jean‑Baptiste Humblot, avait acheté l’abbaye lors de sa vente comme bien national.

Liens externes