Église Notre-Dame-de-Joie de Merlevenez dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane

Église Notre-Dame-de-Joie de Merlevenez

  • 15 Route de Pont Lorois
  • 56700 Merlevenez
Église Notre-Dame-de-Joie de Merlevenez
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Crédit photo : XIIIfromTOKYO - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1900
2000
Dernier quart du XIIe siècle
Construction nef et collatéraux
XIVe siècle
Modifications gothiques
1944-1945
Dégâts Seconde Guerre mondiale
1955-1960
Restauration d'après-guerre
XIXe et début XXe siècles
Restaurations modernes
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise Notre-Dame-de-Joie (cad. C 1317) : classement par arrêté du 22 septembre 1927

Personnages clés

Victor Dupont Architecte responsable des restaurations au XIXe siècle.
A. Hétet Recteur ayant attesté l'existence du tympan sud en 1878.
Cornon Architecte ayant travaillé sur la restauration de la nef après la Seconde Guerre mondiale.
Lisch Architecte ayant poursuivi les restaurations du transept, du chevet et de la tour de la croisée.

Origine et histoire de l'Église Notre-Dame-de-Joie de Merlevenez

L'église Notre‑Dame‑de‑Joie, située au bourg de Merlevenez (Morbihan), est dédiée à Notre‑Dame de Joie ; sa fête se célèbre le 8 septembre. Les sources divergent quant à ses origines, situées aux XIe‑XIIe siècles, et l'édifice actuel paraît bâti sur des fondations ou des fragments d'une église antérieure. Une attribution aux Templiers a été proposée (abbé Luco, 1884) mais manque de preuves et semble chronologiquement douteuse. L'essentiel du décor roman visible date du dernier quart du XIIe siècle, période durant laquelle furent édifiés la nef et les collatéraux, caractérisés par de grandes arcades brisées, des arcs à deux rouleaux et des colonnes adossées à de larges pilastres. Le projet initial, qui envisageait peut‑être un niveau supérieur avec fenêtres hautes, a été interrompu au‑dessus des grandes arcades ; la partie supérieure des murs de la nef, en moellons enduits, traduit cet abandon et confère à l'édifice l'aspect d'une « nef obscure ». Les chapiteaux reflètent plusieurs campagnes : certains sont simples, d'autres offrent un répertoire foisonnant d'entrelacs, personnages, animaux et feuillages, ainsi que des scènes historiées (monstres hybrides, martyrs, chasse, vices et châtiments) montrant une influence poitevine. La partie supérieure des pignons du transept est postérieure aux soubassements, et les datations du clocher varient selon les auteurs, qui l'attribuent tantôt au XIVe, tantôt au XVe siècle. Au XIVe siècle, la voûte de la tour de croisée remplace une coupole antérieure : les trompes d'origine subsistent aux quatre angles et une voûte sur croisées d'ogives à huit compartiments est mise en place. Les baies de style flamboyant du chevet et des pignons du transept, ainsi que la plupart des contreforts, remontent probablement au XIVe siècle. La façade occidentale, épaulée de quatre contreforts, présente un portail à plusieurs rangs d'archivoltes reposant sur des colonnes engagées à chapiteaux sculptés et une haute fenêtre axiale en plein cintre à double rouleau. Le pignon sud montre un massif maçonné avec modillons et un portail aux archivoltes sculptées ; le tympan du portail sud, représentant une Vierge entourée d'anges, fut détruit à la Révolution et des motifs en forme de fleur de lys furent martelés. Aux XIXe et début XXe siècles, des restaurations modifièrent les baies des collatéraux et les portails ; au sud, des baies en arc plein‑cintre à double voussure furent remplacées par de larges ouvertures en plein‑cintre à simple rouleau, comme l'atteste une gravure de 1847. L'intérieur, en croix latine, comporte une nef à trois vaisseaux et cinq travées couverte en charpente ; de hautes arcades à double rouleau séparent la nef centrale des bas‑côtés plus étroits. Les piles cruciformes reçoivent des demi‑colonnes engagées et l'arc diaphragme, légèrement surélevé, laisse une surface nue percée d'une fenêtre axiale sous la charpente. La croisée conserva des trompes de coupole mais la coupole primitive fut remplacée par la voûte d'ogives lors de l'érection du clocher. Un document de 1878, signé du recteur A. Hétet, atteste l'existence du tympan sud aujourd'hui disparu. L'église a été classée au titre des monuments historiques le 22 septembre 1927. Durant la Seconde Guerre mondiale, pendant la poche de Lorient, l'édifice subit d'importants bombardements en 1944‑1945 : la flèche et une grande partie du clocher s'effondrent, le pignon nord du transept s'écroule, la voûte en berceau d'une absidiole tombe et le mur latéral septentrional est criblé d'impacts, tandis que la façade ouest et l'intérieur sont relativement épargnés. Les travaux de restauration du service des Monuments historiques commencèrent avec l'architecte Cornon, qui travailla sur la nef, refit les chapiteaux des colonnettes engagées du bas‑côté nord et restitua la charpente. À partir de 1955, l'architecte Lisch poursuivit les interventions sur le transept, le chevet et la tour de la croisée ; la suppression de la sacristie fit apparaître les fondations de l'ancienne absidiole sud, avec son arc d'entrée et sa voûte en berceau. L'ensemble des restaurations s'acheva dans les années 1960.

Liens externes