Origine et histoire de l'Église Notre-Dame
L'église Notre-Dame de Seilhac (Corrèze) est attestée dès le Xe siècle dans un legs au monastère de Tulle sous le nom de Sainte-Marie de Seilhac. Une bulle de 1154 mentionne une seconde église, qui devint le siège d'une prévôté dépendant de l'abbaye de Tulle. De l'édifice roman primitif subsiste essentiellement l'abside à pans coupés, dont le larmier repose sur des corbeaux sculptés de figures. La travée du chœur conserve, à l'intérieur, de beaux chapiteaux historiés. Les chapelles latérales, qui forment un faux transept, sont d'époque gothique ; la chapelle sud a été remaniée au XIXe siècle. La nef fut détruite par un incendie vers 1660 ; le reste de l'édifice fut reconstruit vers 1880. En 1955, la flèche fut détruite par un incendie provoqué par la foudre. L'abside à pans coupés et le chœur ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1977. À l'extérieur, on note le clocher, le portail principal, la façade en partie occultée par un tilleul et les modillons du chevet. L'intérieur présente la nef et son approche par le porche, le chœur, des peintures du chevet et un bénitier. Plusieurs statues sont classées au titre des monuments historiques : saint Eutrope, saint Jacques le Majeur, saint Roch, saint Jean‑Baptiste et une Vierge de Pitié.