Eglise

  • 51160 Aÿ-Champagne
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Crédit photo : October Ends - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 9 août 1942

Origine et histoire

L'église Saint-Brice d'Aÿ, située dans la Marne, est un édifice gothique du XVe siècle dont la tour date du XVIe siècle. Classée monument historique depuis 1942, elle a été partiellement incendiée à la fin du XVIe siècle et consolidée ensuite par la fermeture de plusieurs arcades. Des travaux importants ont eu lieu au XIXe siècle : en 1843, le plafond des bas-côtés a été rétabli à sa hauteur actuelle, les badigeons des murs grattés et la chapelle de la Vierge restaurée, tandis que le plafond de la nef n'a été rétabli qu'en 1860. À partir de 1867, l'abside a fait l'objet d'une restauration incluant le grattage des badigeons, la pose de nouvelles verrières et, en 1869, l'installation d'un nouvel autel ; six fenêtres de la nef ont été ouvertes à cette occasion. La commune organise chaque année, au mois de mai, un festival de musique classique dans l'église.

La façade occidentale est richement sculptée et ornée de nombreuses statues. La porte principale est surmontée d'une archivolte à triple nervure, dont la nervure centrale relate la vie de Brice de Tours et les deux autres présentent des scènes dans les vignes avec des animaux fabuleux. Le tympan montre une figure masculine à gauche, une figure féminine à droite et, entre les deux, une représentation de Dieu ; une balustrade protège la rosace, incluse dans un arc brisé. Parmi les sculptures figurent des scènes de la vie de Brice, une vouivre et un vigneron à l'angle supérieur droit de la porte de droite, un ange devant la rosace et la Vierge devant le pilier central, ainsi qu'une figure au centre du tympan. Les deux portes latérales reprennent le même modèle : une porte rectangulaire surmontée d'un vitrail dans un arc brisé, encadrée par une frise mêlant motifs de vigne ou de chêne, vignerons et animaux fabuleux ; une frise court presque tout autour du bâtiment sous le toit.

Le mobilier comprend un grand orgue de style baroque français construit en 1749 par le menuisier rémois Jean Labègue. L'instrument a été relevé et modifié en 1898 par Pierre Schyven, puis restauré entre 1988 et 1991 par Gaston Kern d'après les plans de Schyven. La partie instrumentale initiale provient de Pierre Aubé, facteur d'orgues du Roi : un premier jeu fut livré en 1751 et l'organiste Jean Lepage prit place ; la livraison finale eut lieu en 1756 après une tranche de travaux en 1752 menée par Jean Cochu. Cette partie instrumentale a été perdue à la suite de modifications du XIXe siècle et du bombardement du 10 juin 1940. Le monument comporte également une chapelle, un portail nord et divers éléments sculptés, dont un chien.

La façade sert de support à un spectacle consacré à Henri IV ; on peut aussi admirer la nef, le chevet et la face sud de l'église. Référence : abbé Charles Hannesse, Essai sur l'Eglise d'Ay. Sa description, son histoire, Charleville, Pouillard, 1878.

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