Origine et histoire
La place Saint-Étienne, à Metz (Moselle), borde la cathédrale Saint-Étienne et tient son nom de cette proximité. Elle est partiellement aménagée sur l'ancienne muraille du haut-empire et surplombe la place de Chambre d'environ six mètres. Historiquement, elle donnait accès à l'église Notre-Dame-de-la-Ronde et constituait un second accès à la cathédrale, reliée à l'origine par un large emmarchement qui occupait toute la largeur de la place. En 1763, Blondel la transforma en terrasse reposant sur des voûtes en fer à cheval et bordée de deux escaliers. La place était encadrée par deux corps de bâtiments symétriques : à l'est, les dépendances qui accueillent aujourd'hui la DRAC et les services des bâtiments de France ; à l'ouest, une nouvelle bibliothèque accompagnée d'un restaurant, ce dernier ayant été démoli en 1904 pour permettre l'élargissement de la rue d'Estrées. Au fil du temps, la place a porté plusieurs appellations : place des hauts degrés au XIVe siècle, place Jotte, puis place du pâté de la cathédrale en raison de sa forme arrondie, Parapet en 1795 et, durant la période révolutionnaire, place Étienne. Les escaliers et la terrasse de la place Saint-Étienne font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 23 janvier 1930.