Château de Sainte-Barbe à Ambès en Gironde

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Sainte-Barbe

  • 633 Sainte-Barbe
  • 33810 Ambès
Château de Sainte-Barbe
Château de Sainte-Barbe
Crédit photo : William Ellison - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

2e moitié XVIIIe siècle, 3e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Château, son parc et sa clôture avec ses deux pavillons (cad. AX 10) : inscription par arrêté du 23 décembre 1996

Origine et histoire du Château de Sainte-Barbe

Demeure du XVIIIe siècle (1760-1770) représentative des édifices édifiés sur les bords de la Garonne par les notables bordelais. La propriété a connu un agrandissement des dépendances, un remaniement du décor intérieur et la création du parc à la fin du XIXe siècle (1884-1886). L'entrée de la cour d'honneur est fermée par une grille en fer forgé et encadrée de deux pavillons de jardinier du XVIIIe siècle. Le château est composé d'un corps de logis d'un étage, allongé, avec au centre un pavillon en légère saillie encadré de pilastres plats et surmonté d'un fronton triangulaire. Le bâtiment repose sur des caves voûtées qui forment cuisines et dépendances. Le lieu de Sainte-Barbe est mentionné dès le XIVe siècle, mais la maison dite château Sainte-Barbe apparaît dans les textes au XVIIe siècle et sur les cartes du XVIIIe siècle, qui signalent également une chapelle et un embarcadère. Vers 1765, un registre d'hommages cite la maison noble de Fourmigley autrement Sainte-Barbe, que Jean-Baptiste Lynch, maire de Bordeaux, aurait fait reconstruire à cette époque. Diverses vues des XIXe et XXe siècles montrent les façades, tandis que l'aile nord a probablement été transformée, car le cadastre de 1824 ne correspond pas à la configuration actuelle. La tradition orale évoque une campagne de travaux vers 1886, sans doute liée au remaniement intérieur et à la construction d'un cuvier modèle et d'un pressoir roulant mentionnés dans un ouvrage consacré à la viticulture. Le parc aurait été réaménagé à la même époque, profitant de l'implantation d'un puits artésien pour alimenter bassins, viviers et "jalles". Malgré des dégradations, l'ensemble a conservé une grande partie de son aspect d'origine, ce qui a permis sa protection au titre des monuments historiques en 1996. Des restaurations sont en cours depuis plusieurs années.

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