Anciens remparts à Arras dans le Pas-de-Calais

Anciens remparts

  • 62000 Arras
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Crédit photo : Pir6mon - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

2e moitié XVIIe siècle

Patrimoine classé

Vestiges comprenant les murs d'escarpe avec leurs courtines et leurs talus, les fossés, les contrescarpes et les glacis de toute l'ancienne fortification de la ville à l'ouest de cette dernière : inscription par arrêté du 5 octobre 1945

Origine et histoire

L'enceinte d'Arras est un ancien ensemble de fortifications qui protégeait la ville, dans le Nord-Pas-de-Calais. Construite au Moyen Âge puis adaptée à l'artillerie, elle laisse aujourd'hui des vestiges inscrits aux monuments historiques par arrêté du 5 octobre 1945. On sait peu de choses des fortifications de la cité antique, datées du IIIe siècle ; ces murs furent progressivement détruits et la ville resta sans protection jusqu'aux travaux de Louis XI. Les premiers ouvrages de défense sont édifiés après les invasions normandes pour protéger l'abbaye Saint-Vaast. Suivant le processus d'inecclesiamento, l'habitat se resserre autour de l'abbaye et de la cathédrale, formant deux agglomérations distinctes. Après un important développement démographique, les habitations sont entourées de murailles au XIIe siècle ; ce périmètre demeure sensiblement le même jusqu'au démantèlement à la fin du XIXe siècle. Dès le siège d'Arras de 1640, les fortifications sont en mauvais état : les contrescarpes étaient seulement indiquées et les demi-lunes ne pouvaient encore servir à la défense. À la fin du XVIIe siècle la situation reste précaire ; la construction de la citadelle n'a pas permis d'assurer l'entretien des remparts. En juin 1679, Louis XIV institue deux octrois pour leur entretien. Entre 1700 et 1701, les remparts séparant la ville et la cité sont détruits et les chemins couverts sont palissadés. Le démantèlement commence en 1893 et les remparts sont finalement détruits entre 1894 et 1896. Le tracé des fortifications du XIIe siècle suit encore, de manière générale, celui des boulevards qui entourent le centre-ville. Depuis les travaux d'aménagement du quartier ouest dans les années 1960, il subsiste principalement le bastion de Roeux (dit des Chouettes) et sa courtine au sud. L'enceinte comportait de nombreuses portes dont le nombre a progressivement diminué jusqu'au démantèlement ; en 1883 Charles Desavary peint Les Douze Portes d'Arras, prises d'après nature, représentant la porte des Soupirs, la porte d'Hagerue, la porte Ronville, la porte Saint-Nicolas, la porte Saint-Michel, la porte d'Eau, la porte du Quai, la porte Méaulens, la porte Maître-Adam, la porte Baudimont, la porte d'Amiens et la porte de la Citadelle. Ces tableaux sont exposés au musée des Beaux-Arts d'Arras ; y figurent notamment la Porte d'Amiens, la Porte de Ronville, la Porte Baudimont, la Porte d'Eau et la Porte Saint-Nicolas. Les études principales consultées sont Constant Le Gentil, Le vieil Arras (1877), et Honoré Bernard, Arras ville fortifiée (1993).

Liens externes