Enceinte de la ville haute de Saint-Bertrand-de-Comminges en Haute-Garonne

Enceinte de la ville haute de Saint-Bertrand-de-Comminges

  • 31510 Saint-Bertrand-de-Comminges
Enceinte de la ville haute de Saint-Bertrand-de-Comminges
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Enceinte de la ville haute de Saint-Bertrand-de-Comminges
Crédit photo : Père Igor - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété privée

Période

4e quart IVe siècle, 1er quart Ve siècle, XIIe siècle, XIIIe siècle

Patrimoine classé

Parcelles B 446, 447, 1003, 533, 881, 485, 1070, 1071, 482, 477, 476, 921, 448, 946, 530, 532, 534, 967, 966, 537, 538, 539, 540, 541, 542, 544, 545, 491, 492, 543, 484, 445, 452, 470, 481, 480, 474, 475, 1069, 1068, 1067 du site archéologique des remparts de la ville haute : inscription par arrêté du 6 juillet 1998

Origine et histoire

Située au sud de la Haute-Garonne, à la limite du Piémont et de la plaine, la commune de Saint-Bertrand-de-Comminges succède à la ville antique de Lugdunum, chef-lieu de la civitas des Convènes depuis la fin du Ier siècle av. J.-C. Les vestiges de cette agglomération et de son camp militaire du IIIe siècle sont protégés au titre des Monuments Historiques. Les remparts de la ville haute ont été édifiés vers la fin du IVe siècle ou au début du Ve siècle, à une époque de profondes transformations : le tissu urbain se contracte et, faute d’un pouvoir central fort assurant la sécurité, les chefs-lieux de cité se dotent d’enceintes perchées. En Midi-Pyrénées, on recense trois enceintes de ce type ; deux d’entre elles, à Saint-Lizier (Ariège) et Saint-Lézer (Hautes-Pyrénées), ont fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques. Ces ouvrages se situent au débouché de passages antiques importants dans la chaîne pyrénéenne et, avec d’autres enceintes de l’Aude et des Pyrénées-Atlantiques, constituent une ligne de défense homogène sur le versant nord des Pyrénées. L’enceinte de Saint-Bertrand-de-Comminges, longue de 875 mètres, englobe une surface grossièrement triangulaire d’un peu plus de quatre hectares et comprend probablement dès son origine trois portes, à l’est, à l’ouest et au sud. L’existence de vestiges de tours antiques n’est pas établie de façon certaine, mais elle reste probable. Les études récentes montrent que le monument est composite : la plupart des élévations antiques internes ont été détruites, essentiellement en raison d’une restriction de l’occupation — ou d’un abandon — au haut Moyen Âge après la prise de la ville par les Francs en 585. Ces destructions ont été suivies de reconstructions et de légères modifications du tracé au cours du Moyen Âge classique, motivées par des raisons défensives (reconstruction des élévations et reprises des portes) et par l’augmentation de la surface habitable de l’enclos cathédral au sud. Les portes ont été à nouveau modifiées aux XVIe et XVIIe siècles pour faciliter l’accès ; la porte sud a été détruite au cours du XIXe siècle. L’aspect massif et défensif de la muraille est aujourd’hui relativement bien conservé, à l’exception des flancs nord et nord-est où des maisons édifiées entre le XVIe et le XIXe siècle ont percé de multiples ouvertures et modifié la physionomie originelle de l’enceinte.

Liens externes