Maisons formant hémicycle à Châlons-en-Champagne dans la Marne

Maisons formant hémicycle

  • 51000 Châlons-en-Champagne
Maisons formant hémicycle
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Maisons formant hémicycle
Maisons formant hémicycle
Crédit photo : Gérald Garitan - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures des immeubles formant hémicycle à l'entrée de la rue de la Marne du côté du pont de Marne et constituant la porte de Marne : inscription par arrêté du 15 juillet 1941

Origine et histoire

La porte de Marne, dite Hémicycle en raison de sa forme, marquait l'entrée de Châlons du côté de la rivière et de la route vers Paris et Troyes. La porte médiévale s'était écroulée en 1770 puis fut démontée en 1788. Jusqu'en 1848, elle fut remplacée par une simple ouverture composée du mur d'octroi, de deux montants de bois matérialisant la rue et d'un bureau d'octroi. En 1850, la porte actuelle fut construite d'après les plans des architectes municipaux Eugène Collin et Alexis Vagny ; elle comprenait deux bâtiments en demi-cercle et deux bureaux d'octroi placés de part et d'autre du pont du canal. L'ensemble était clos d'une grille qui fut démontée en 1882 et installée à la porte du Jard. Les façades et toitures des immeubles formant l'hémicycle, à l'entrée de la rue de la Marne côté ouest, ont été édifiées en 1848 sous la direction de Vagny et inscrites au titre des monuments historiques en 1941. La porte de Marne fut endommagée lors des bombardements de 1940. Dans les années 1950, les bureaux d'octroi furent rasés en raison de leur état, de leur inutilité et de la nécessité de dégager le carrefour. Aujourd'hui, le bâtiment de droite est occupé par des boutiques avec logement à l'étage et le bâtiment de gauche sert d'annexe à la poste. Au début du XIXe siècle, un arc de triomphe élevé en 1808 devant le pont en l'honneur de Napoléon, construit avec des pierres de l'ancienne église Sainte-Marie, fut détruit à l'explosif le 5 février 1814 pour retarder l'entrée des alliés. Des documents et plans anciens, notamment un plan de 1775 conservé à la Bibliothèque Georges-Pompidou et le plan Picart de 1635 à la bibliothèque de Reims, témoignent de l'aspect et des aménagements successifs de la porte et de ses abords. L'ensemble illustre les transformations urbaines et les vestiges des fonctions d'octroi qui existaient autrefois.

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